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Des blogueurs vous mettent en garde contre l'épuisement professionnel.
Je suis enseignante et il m'arrive d'être fatiguée, découragée, angoissée. Je me sens parfois impuissante, médiocre, pas à la hauteur. Mon travail n'est pas reconnu car la plupart du temps invisible et l'on attend de moi un investissement considéré comme normal, pour lequel on ne me remercie que très occasionnellement.
Je suis enseignante. Je SUIS enseignante. Je ne peux pas dire j'exerce la profession d'enseignante, car ma classe, je la vis au quotidien. Devant mes élèves, le matin quand je prépare, le soir lorsque je corrige ou que je réajuste, la nuit lorsque mon cerveau refuse de s'arrêter, le weekend ou en vacances lorsque je trouve des éléments intéressants pour mes élèves.
Je suis enseignante, je suis potentiellement victime de burn-out, d'épuisement professionnel. Parce que je vois sur internet des choses merveilleuses que je ne parviens pas à instaurer dans ma classe, nourrissant parfois ce sentiment d'incompétence. Parce que ces navigations de blogs en blogs me nourrissent et me mobilisent mais dévorent également mon temps de préparation, ou mon temps libre, entretenant ainsi ma fatigue.
Alors, parce-que nous pouvons tous et toutes être touchés par l'épuisement professionnel, des blogueurs se mobilisent!
Parce-que l'enseignant parfait n'existe pas, et qu'il est donc inutile de chercher à le devenir, je partage avec vous un de mes gros échecs:2013/2014, une classe de GS/CE1. Une classe atypique me direz-vous, oui mais je l'ai acceptée, je dirai même que je l'ai voulue, parce que moi, super maîtresse, je peux le faire, ça va arranger tout le monde, etc...
Sauf que je n'avais pas mesuré la distance entre un enfant de GS et un enfant de CE1, entre maternelle et élémentaire. Je n'ai pas pensé que 18 GS (terribles pour ne rien arranger) allaient "étouffer" les 7 CE1. Bref, malgré ma grande habitude du double niveau, cette année fût épouvantable pour moi mais aussi et surtout, pour les enfants et je m'en suis voulue toute l'année et ai travaillé comme une dingue pour que les enfants ne soient pas "désavantagés". Résultat, moi qui suis rarement malade : lumbago, gastro, 15 jours d'arrêt car épuisée, ... Je suis passée à deux doigts du burn-out...
Je vous raconte cette anecdote pour que vous compreniez que personne n'est un surhomme et qu'il ne faut pas vouloir en faire trop, sous peine de plus rien pouvoir faire...
Essayons de ne pas être trop perfectionniste et ménageons-nous !
Parce-qu'il est nécessaire de se ménager des temps libres, je partage avec vous une de mes astuces:
Elle tient en peu de mots : un peu de sport et des travaux d'aiguilles (tricot, couture, crochet...). Ce sont des moments où je ne pense plus du tout à l'école et à mes élèves, je suis obligée d'être concentrée sur ce que je fais.
Je suis blogueuse, je ne suis pas meilleure que vous, je suis une collègue normale!
Prenez soin de vous!Ami blogueur, tu aimes cet article, tu es d'accord avec son message, tu as, toi aussi, foiré une séance et tu as une astuce pour décrocher et t'aérer la tête? Alors n'hésite pas, prends cet article, partage-le sur ton blog, change ce que tu souhaites garde ce que tu veux et publie! Le plus important c'est que le message passe!
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